Bien le bonjour,
Voici un petit outils, facile à retenir !
Bientôt 2 ans que je l’ai dans ma boîte à out’s, testé et approuvé !
Dans une vie antérieure, j’étais infirmière et j’utilisais : L’ E.V.A !
E.V.A: Échelle Visuelle Analogique est une échelle d’auto-évaluation. Utilisée pour demander aux patients de quantifier leur douleur entre 0 et 10.
0 : Pas de douleur
10 : La plus grande douleur imaginable
La forme est une réglette avec un curseur déplaçable, il est possible de l’utiliser oralement avec des explications claires.
A la suite de ce chiffre qui quantifie la douleur, il est possible de mettre en place les actions découlant de ce chiffre : délivrance de médicaments anti-douleur, poche de glace, changement de posture….
Venons en au fait !

J’ai transposé cet outils, en Echelle de Valorisation en Amour ! L’idée est de prendre le temps de s’arrêter, respirer et se demander : « Aujourd’hui, entre 0 et 10 comment est-ce que je me sens ? »
0 : Pas de love du tout, raplapla
10 : Je déborde d’amour, pompelUp !
Selon le temps que vous prenez, vous pouvez faire un scan rapide, ou alors partir à l’exploration de vos ressentis pour observer et accueillir ce qui se passe en vous !
Si les chiffres ne vous parlent pas, vous pouvez utiliser la météo intérieure.
Une fois l’état des lieux fait, il est plus simple de trouver une action concrète à mettre en place pour prendre soin de soi et rebondir à ce qui se passe en nous !
Par exemple : faire un exercice de relaxation, crier, chanter, danser, faire un câlin, se prendre dans les bras, se masser, se dire notre vulnérabilité à voix haute (non ça ne fait pas mamie qui yoyotte, personne ne t’entends !), vous pouvez aussi parler à votre chat ou un arbre si cela vous rassure de ne pas parler seul(e).
Pour la petite histoire, cette idée est apparue quand j’ai retrouvé une règle que j’avais au collège 😉

A la suite de quoi, en surfant sur des idées, voici ce qui en a découlé :
A la naissance, nous avons le curseur à un certain stade en fonction de l’amour que nos parents nous ont transmis. Si vous pensez que vos parents ne vous aiment pas assez ou ne le montrent pas, imaginez les générations précédentes ! Socialement il est encore difficile de partager nos ressentis intérieurs. Petit à petit ça se travaille, cela demande du courage de partager nos ressentis.
Selon nos histoires familiales, il peut être particulièrement difficile de pardonner à nos parents nos traumatismes, que ce soit par les gestes ou par les mots. Et cela peut peser dans notre quotidien et sur nos relations à l’autre.
Nous sommes responsables de ce que nous vivons. Cela ne veut pas dire porter de la culpabilité, ou cacher nos souffrances : non ! Je l’entends comme aujourd’hui j’ai le choix d’interagir avec le monde différemment, grâce à de l’aide extérieur et/ou une reprogrammation des pensées et habitudes.
Certes ce n’est pas simple en fonction de l’héritage transgénérationnel…
Comment faire ? En libérant les mots ! En osant partager nos Échelles de Valorisation en Amour. Et en mettant en place une action concrète ! Merci la C.N.V, 4 ans après avoir découvert cet outils, je suis bluffée de son efficacité, encore plus dans la pratique (article à venir <3).
Raconter nos derniers soucis ou tracas du quotidien semble plus simple que de partager des qualités et témoigner son amour à son entourage. Parce que ça fait du bien de se sentir soutenus dans ses projets et choix de vie, valorisons-nous ! * Gratitude powwwaaaa *
Si vous trouvez cela trop cul-cul la praline, trouvez vous même ce qui vous fait du bien, ce n’est pas loin quand on y prête attention 🙂
Bref, partageons ce qui nous anime au fond des tripes ! Prenons le temps de se raconter des histoires croustillantes, farfelues, cocasses. Et si briser les tabous pouvait se faire par l’auto-dérision ?
Allez, j’arrête ce monologue du jour, prenez soin de vous ! Vous êtes magnifiques et merveilleux, bien plus quand vous bougez votre corps ! 😉
Si vous avez des questions, n’hésitez pas ce partage est le reflet de mes pensées avec le filtre du jour.

« Parce que j’ai fuis la vie,
Aujourd’hui j’apprends à la vivre,
Parce qu’en osant pleurer, j’ai redécouvert la joie de rigoler !
Parce qu’en souffrant, je me laisse toucher par l’amour.
Parce qu’en partageant la vulnérabilité,
Je découvre la force d’avancer ! »
Héloïse.